Je me demandais, avec la remontée des taux, on aurait pu s'attendre à ce que les prix se tassent, non ? Voire baissent un peu. Mais j'ai l'impression que c'est l'inverse qui se produit, ou du moins que ça reste stable, mais à un niveau vachement haut. Y'a des explications rationnelles à ça, ou c'est juste le marché qui fait ce qu'il veut ? Je suis curieuse d'avoir vos avis.
Clairement, on aurait pu s'attendre à une correction. Peut-être que l'effet des taux met plus de temps à se faire sentir ? Ou alors, y'a toujours une forte demande qui compense, surtout dans certaines zones... Faut voir aussi si c'est pas juste une impression basée sur des annonces, et qu'en réalité les transactions se font avec une négo un peu plus costaud qu'avant.
Bon, après avoir potassé un peu le truc et regardé les chiffres plus en détail, il semblerait que l'histoire de la forte demande dans certaines zones soit un facteur important. J'ai creusé les données sur les nouvelles constructions, et c'est pas la joie, visiblement. Donc forcément, ça maintient une certaine pression, même avec des taux plus hauts. Cela dit, j'ai aussi l'impression que la négo est plus présente, comme tu disais. Faut vraiment bien éplucher les offres avant de se décider.
Quand tu dis que les nouvelles constructions ne sont pas la joie, tu parles de quelles zones en particulier ? Parce que j'ai l'impression que ça varie pas mal d'une région à l'autre, et ça pourrait expliquer des différences de perception sur la stabilité des prix.
Je pensais surtout aux grandes agglos, genre Paris et sa région, Lyon, et dans une moindre mesure, Bordeaux. Après, c'est s쀏br que localement, il peut y avoir des micro-marchés qui tirent leur épingle du jeu avec des constructions neuves, mais globalement, le rythme n'est pas suffisant pour satisfaire la demande, surtout dans les zones les plus prisées.
Ah, les grandes agglos... C'est toujours le serpent qui se mord la queue, non ? Moins de constructions, prix qui flambent, du coup moins de constructions parce que le foncier est hors de prix... Bref, le cercle infernal ! Mais du coup, est-ce qu'il n'y a pas aussi un effet psychologique ? Les gens se disent que c'est *maintenant ou jamais* et sont prêts à faire plus de concessions pour acheter ? Genre, réduire la surface, s'éloigner un peu plus... enfin, des trucs comme ça quoi.
C'est pas faux, l'effet psychologique joue sans doute pas mal. Les gens ont tellement entendu parler de la flambée que ça crée une sorte d'urgence... D'ailleurs, en parlant de prévisions, j'ai vu cette vidéo des notaires qui est assez... surprenante, disons.
Le titre est assez parlant, mais ça rejoint ce qu'on disait sur la perception du marché. 😅
C'est clair que l'aspect psychologique est loin d'être négligeable. On est bombardés d'infos, et la peur de passer à côté d'une opportunité pousse certains à se décider vite, parfois trop vite. Et la vidéo des notaires est un bon rappel, je trouve. Mais, je me demande si y'a pas aussi un autre facteur : le type d'acheteurs. On a de plus en plus d'investisseurs qui considèrent l'immo comme une valeur refuge, et eux, ils sont moins sensibles aux taux que le primo-accédant qui doit emprunter sur 25 ans. Ce qui peut expliquer en partie cette résistance des prix, surtout dans les grandes villes.
Exact, l'investissement, c'est une autre paire de manches. Et puis, y'a aussi le fait que certains achètent cash, sans emprunt. Une amie bossant dans une agence m'a dit que c'était de plus en plus fréquent, les gens qui arrivent avec leur mallette de biftons (façon de parler, bien sûr !) et qui raflent tout. Forcément, ça fausse un peu la donne, ces transactions-là ne sont pas impactées par les taux.
Oui, c'est clair que les achats cash, ça change la donne. Et puis, faut pas oublier tous ceux qui ont déjà un bien et qui revendent pour racheter plus grand ou mieux placé. Ils ont déjà un apport conséquent, donc les taux, ils les sentent moins passer. C'est pas comme les jeunes qui démarrent dans la vie et qui doivent emprunter la totalité de la somme... Eux, c'est sûr que ça les refroidit.
Si on récapépète vite fait, on a plusieurs points qui ressortent : * Les taux montent, mais l'offre de nouvelles constructions, surtout dans les grandes villes, ne suit pas. * Du coup, forte demande = prix qui tiennent bon, voire qui augmentent. * Y'a un effet *psychologique* à ne pas négliger, la peur de rater le coche, tout ça. * L'investissement (personnes qui achètent cash ou qui ont déjà un apport) joue un rôle non négligeable.
SherlockHolmes27 :